Le club de Limbé dément ces accusations dans un communiqué publié ce 25 février et publie une vidéo du gardien de but Eric Djomeni qui réfute également cette rumeur. Mais les événements prennent une autre tournure.
Une rumeur virale sur les réseaux sociaux accuse Valentin Nkwain, le président du club de football Victoria United, de séquestrer et de torturer son gardien de but, Eric Parfait Djomeni, à la suite de soupçons de matchs truqués. Cette information, qui a défrayé la chronique fait état d’un traitement violent infligé au jeune joueur, âgé de 19 ans, par son président, mais le club a rapidement réagi pour démentir ces accusations.
Dans un communiqué officiel, le club du championnat Elite One basé à Limbé a nié catégoriquement les faits. Le club insiste également sur le fait que ces accusations sont « fausses » et cherchent à détruire la réputation de l’équipe. Ils rappellent que l’organisation suit des normes éthiques strictes et applique une politique de « tolérance zéro pour toute forme d’inconduite ». Face à ces accusations, Djomeni lui-même a pris la parole pour clarifier la situation. « On s’entraîne normalement. Tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux est faux. J’ai reçu ma mère hier. Je ne suis pas séquestré », a déclaré le joueur aux côtés de ses coéquipiers dans une vidéo publiée par Victoria United. Il a ainsi démenti les rumeurs tout en affichant un visage calme et déterminé.
De son côté, la mère de Djomeni a partagé son témoignage, expliquant qu’elle s’était rendue à Limbé pour retrouver son fils, après avoir reçu des informations inquiétantes. « J’ai vu la trace de la chicotte sur la fesse de mon fils et j’ai fondu en larme. J’ai failli m’écrouler. C’est là où on me porte et on me jette dehors. J’ai été traité comme un chiffon ! » a-t-elle confié au site Afrik-inform.
La situation a pris une tournure légale, avec le dépôt d’une plainte auprès de la deuxième légion de gendarmerie du Littoral à Douala. Le conseil d’avocats du joueur a porté plainte contre le président de Victoria United pour « arrestation, séquestration et torture », ce qui pourrait entraîner des conséquences judiciaires importantes.
Ce n’est pas la première fois que Victoria United fait face à de telles accusations. Lors de la saison précédente, Nkwain avait été pointé du doigt pour avoir infligé une violence similaire à un autre joueur, bien que la Fédération camerounaise de football n’ait pas pris de mesures à l’époque. Ces événements mettent en lumière des pratiques controversées au sein du club, qui risquent de ternir son image et celle du football camerounais.